d’Hamilton Aïdé, qui est au Havre, à l’Hôtel Frascati, avec sa mère. Il se propose de faire un petit voyage en Normandie et de venir me voir à Croisset. Comme c’est un très aimable garçon, je tiendrais à le bien recevoir : il faudra que ta bonne maman les invite à dîner. Ça me fera plaisir ; ils sont vos voisins et vous les avez peut-être rencontrés. Allez leur faire une visite, je vais me mettre incontinent à lire son roman.
Voilà, je crois, toutes les nouvelles. Embrasse pour moi tes parents grands et surtout ta vieille compagne.
Ton oncle,
En partie inédite.
Ne te plains plus de la Providence, ô Feydeau, car tu ignores les politesses dont elle te comble dans la province ! Ouïs cette anecdote ; mais auparavant, monte sur une chaise et contemple-toi dans la glace, car voici un fait qui te rend plus haut que la colonne : un jeune homme de Rouen, riche, vingt-trois ans, etc., allait épouser et enrichir, par ce mariage, une jeune demoiselle, dix-sept ans, jolie, etc., lorsqu’un jour il surprit, dans sa table à ouvrage, un livre infâme intitulé : Fanny, d’un nommé E. Feydeau ! Scandale ! cris, scène ! et le mariage fut manqué à cause de cela.
Je supprime tous les commentaires. J’étais tel-