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DE GUSTAVE FLAUBERT.

vrir un beau joujou pour lui, quelque chose qui puisse l’amuser et qu’on ne trouve point à Rouen.

Donne-moi des nouvelles détaillées de ta bonne maman et soigne-la bien. Embrasse-la pour moi et qu’elle te rende la pareille.

Ton vieil oncle qui t’aime.

700. À EUGÈNE DELATTRE.
[Fin 1861 ou début 1862].
Mon brave,

Tu es bien aimable de m’envoyer ce petit entrefilet. Mais la Salammbô dont tu me demandes des nouvelles ne sera pas finie avant le mois de mars, j’en ai peur. Il me reste encore un grandissime chapitre, voilà — et je n’en peux plus. Je suis embêté au delà de toute hyperbole.

Je te remercie de tes offres de service. J’en userai.

J’ai vu Bouilhet dernièrement. Son ventre se soutient, — et sa lyre tonne [sic], maintenant, de la prose. Il commence le 2e acte de sa Faustine dont le plan est reçu, comme tu sais ou ne le sais pas, à la Porte Saint-Martin. Voilà.

Adieu, vieux. Bonne humeur et bonne santé.

Ton G. F.

701. À MADAME ROGER DES GENETTES.
[1861 ?]

[… ] Un bon sujet de roman est celui qui vient tout d’une pièce, d’un seul jet. C’est une