Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 5.djvu/139

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
133
DE GUSTAVE FLAUBERT.

Nous nous bornerons à aller chez le père Michelet en soirée. Et puis demain et après-demain je me prive complètement de bottines et reste chez moi, si ce n’est demain soir où je vais chez la Tourbey. Mais ce qu’il y a de pire, ce sont les courses de jour. Heureusement elles sont finies, Faustine marchant toute seule.

Je vais employer le temps qui me reste, d’ici à mon départ définitif de Paris, à préparer mon terrible roman.

Adieu, ma chère Carolo. Embrasse ta bonne maman bien fort et dis-lui qu’elle touche à la fin de ses maux. Notre pauvre vieille a été bien éprouvée cet hiver.

Un bon baiser de

Ton ganachon d’oncle.

783. À SA NIÈCE CAROLINE.
Croisset, lundi soir [11 avril 1864].

Eh bien, mon pauvre loulou, ma chère Caroline, comment vas-tu ? Es-tu contente de ton voyage, de ton mari et du mariage[1] ? Comme je m’ennuie de toi ! et comme j’ai envie de te revoir et de causer avec ta gentille personne ! Bouilhet est parti avant-hier, les dames Vasse aujourd’hui ; Mme Laurent s’en ira samedi et Virginie en même temps qu’elle, je crois ! Mme Desvilles doit arriver samedi ou dimanche. Telles sont les nouvelles.

  1. Mariage de Caroline Hamard avec Ernest Commanville 6 avril 1864.