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DE GUSTAVE FLAUBERT.

914. À MADAME JULES SANDEAU.
[Paris] mercredi, 3 heures [mai 1867 ? ]

Ah ! Sapristi ! Comme il est difficile de se rencontrer, ma chère amie. Nous qui vous attendions aujourd’hui, nous en sommes tout « marrys ».

Je ne serai pas chez moi vendredi dans l’après-midi, parce que j’ai un rendez-vous avec un commissaire de police pour des renseignements littéraires. Mais j’y serai tout l’après-midi de samedi, et en venant à quatre heures, vous trouverez ma nièce qui rentrera pour vous recevoir.

Mille tendresses de votre vieux fidèle.


915. À MADEMOISELLE AMÉLIE BOSQUET.
Croisset, mardi, 6 heures [mai 1867].

Je comptais voir Nefftzer lundi dernier (il y a eu hier huit jours) et, comme j’ai été ce jour-là à Versailles, revenir à Paris dans sa compagnie. Je ne l’ai pas rencontré et il n’est pas venu. Mais je viens de lui écrire. Êtes-vous contente ?

Que m’avez-vous chanté dans votre dernière lettre ? et sur quelle herbe aviez-vous marché pour vous plaindre de ce qu’on ne vous « prônait pas » et soupirer après la grosse caisse ? Prenez garde, vous allez prendre la maladie parisienne de la célébrité. Pensez donc à vos livres, à votre style, et à rien de plus. Si je vous parle ainsi, c’est que