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DE GUSTAVE FLAUBERT.

Je vous remercie, Princesse, pour toutes les bonnes choses aimables et charmantes que vous m’envoyez.

Croyez à mon sincère attachement et permettez-moi de vous baiser les deux mains en me disant

Vôtre.
G. Flaubert.

935. À ARMAND BARBÈS.
Croisset, 8 octobre 1867.

Je ne sais, monsieur, comment vous remercier de votre lettre, si aimable, si cordiale et si noble. J’étais habitué à vous respecter, à présent je vous aime.

Les détails que vous m’envoyez seront mis (incidemment) dans un livre que je fais et dont l’action se passe de 1840 à 1852. Bien que mon sujet soit purement d’analyse, je touche quelquefois aux événements de l’époque. Mes premiers plans sont inventés et mes fonds réels.

Vous connaissez mieux que personne bien des choses qui me seraient utiles et que j’aurais besoin d’entendre. Mais il n’y a pas moyen de nous voir, puisque vous habitez là-bas et moi ici. Sans Mme Sand, je ne saurais même comment vous faire parvenir mes remerciements. J’ai été bien touché de ce que vous me dites sur elle. Ce nous est une religion commune, — avec d’autres.

Aussi, je me permets de vous serrer les mains très fort et de me dire

Tout à vous.