À propos de celui-là, je vous supplie, chère maître, de lire, à la suite de son livre sur la célébration du dimanche, une histoire d’amour intitulée, je crois, Marie et Maxime. Il faut connaître ça pour avoir une idée du style des penseurs. C’est à mettre en parallèle avec le Voyage en Bretagne, du grand Veuillot, dans Çà et là. Ce qui n’empêche pas que nous avons des amis très admirateurs de ces deux messieurs.
Quand je serai vieux, je ferai de la critique ; ça me soulagera, car souvent j’étouffe d’opinions rentrées. Personne, mieux que moi, ne comprend les indignations de Boileau contre le mauvais goût : « Les bêtises que j’entends dire à l’Académie hâtent ma fin. » Voilà un homme.
Toutes les fois, maintenant, que j’entends la chaîne des bateaux à vapeur, je songe à vous, et ce bruit-là m’irrite moins, en me disant qu’il vous plaît. Quel clair de lune il fait cette nuit sur la rivière !
À mon retour de Fontainebleau, je trouve votre lettre qui m’est envoyée de Croisset, et je réponds de suite à votre question touchant l’Opéra.
Ce que je vous conseille, c’est de ne rien faire, car vous n’arriverez à rien. On ne peut pas forcer une ville à avoir un théâtre malgré elle. Sur quels fonds serait prise la subvention ? L’Empereur, je crois, n’y peut rien du tout.