Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 5.djvu/400

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
394
CORRESPONDANCE

984. À SA NIÈCE CAROLINE.
Saint-Gratien, mercredi, 4 heures [5 août 1868].

Réponds-moi tout de suite pour me dire si mes projets te conviennent. Je partirai d’ici demain, vendredi je retournerai à Fontainebleau, et dimanche soir tu m’auras pour dîner dans ta « délicieuse villa ».

J’avoue que je me trouve si bien chez la Princesse que j’en pars à regret. Mais il faut s’en retourner travailler.

Si Mme de La Chaussée est près de toi, tu peux lui dire que la Princesse m’a promis de s’occuper de son affaire.

Je ne resterai pas bien longtemps chez toi, ma chère Caro : 1o  parce que ta grand’mère me semble avoir envie de retourner chez elle, et que 2o  d’Osmoy doit venir me faire une visite avant le 15.

Je viens de faire un somme sur mon lit et je dors encore tout en t’écrivant. Adieu, pauvre chérie. Je vais donc bientôt revoir ta gentille mine.

Ton vieux Cruchard qui t’aime.

985. À MADEMOISELLE LEROYER DE CHANTEPIE.
Dieppe [début d’août 1868].
Chère Demoiselle,

Je suis désolé que vous ayez si mal compris ma dernière lettre. Je ne croyais pas que vous trou-