le sang de mes aïeux, les Natchez, qui reparaît ? Non !… c’est l’em… de l’existence qui éclate. Ah ! bienheureux ceux que nous pleurons, mon pauvre ami !
Dès que tout sera fini, il faudra que vous veniez chez moi. Il me semble que nous avons bien des choses à nous dire. Et puis, je suis si seul ! Et vous, donc !
Si vous le pouvez, écrivez-moi et donnez-moi des nouvelles, de vous et du reste.
Je vous embrasse bien fort.
Nous voilà au fond de l’abîme ! Une paix honteuse ne sera peut-être pas acceptée. Les Prussiens veulent détruire Paris. C’est leur rêve.
Je ne crois pas que le siège de Paris soit très prochain. Mais pour forcer Paris à céder, on va : 1o l’effrayer par l’apparition des canons, et 2o ravager les provinces environnantes.
À Rouen, nous nous attendons à la visite de ces messieurs, et comme je suis (depuis dimanche) lieutenant de ma compagnie, j’exerce mes hommes et je vais à Rouen prendre des leçons d’art militaire.
Ce qu’il y a de déplorable, c’est que les avis sont partagés, les uns étant pour la défense à outrance et les autres pour la paix à tout prix.