Baudry et de m’expédier (si tu dois tarder à venir) ledit bouquin.
J’ai été aujourd’hui voter à Bapaume et je tombe sur les bottes naturellement, d’autant plus que je suis très fatigué depuis quelques jours ; j’ai la poitrine oppressée. Ça vient d’être depuis trop longtemps courbé sur ma table, et puis aussi d’être obligé de parler hors de ma voix à ta grand’mère pendant l’heure des repas.
Demain j’irai dîner à l’Hôtel-Dieu où je dois faire la connaissance du maire de Rouen !!! Mon ami Raoul-Duval pourrait très bien ne pas être élu. Il a fait une profession de foi peu noble, selon moi. Tu as dû recevoir deux billets pour la Chambre.
Mes deux députés commencent à m’embêter avec leurs retards infinis.
Adieu, ma pauvre chérie. Je t’embrasse bien fort.
Je suis tout joyeux de songer que, jeudi, je pourrai bécoter ta bonne mine. Mais ce ne sera pas pour longtemps, puisque tu dois re-partir de Croisset, pour Dieppe, dès samedi.
Ce sera peut-être ce jour-là que j’aurai enfin la visite de mes deux députés. J’ai chargé Raoul-