Comme vous êtes bonne, chère Madame Cloquet, de vous être occupée de mon protégé si vite et si bien. Je vous en remercie très sincèrement, étant d’ailleurs moins surpris que touché.
Puisque voilà la paix, nos affaires doivent prendre une bonne tournure. Je vous assure que j’ai autant envie que vous de les voir réussir. Je voudrais faire quelque chose qui vous fût agréable à vous et à « notre cher Jules », comme vous dites. Donnez-moi de temps à autre de ses nouvelles. Vers la fin du mois d’août je ferai un petit voyage à Paris, et j’espère réchauffer et avancer les choses. Y serez-vous à cette époque ? Ma mère me charge de mille amitiés pour vous deux.
Je vous baise les mains, chère Madame, et suis votre très affectionné.
Une fracture du péroné ! Pauvre chère Madame ! Ce n’est pas grave ; c’est embêtant et j’ai été tout attristé en lisant votre petite lettre si stoïque.
Vous êtes bien aimable de me dire que les miennes vous amènent un peu de distraction. Que ne puis-je vous envoyer des volumes ! Mais