Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 6.djvu/326

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
320
CORRESPONDANCE

1237. À PHILIPPE LEPARFAIT.

Entièrement inédite.

Mardi matin, 11 heures. [1871]

Puisque l’Amour noir a été publié dans la nouvelle Revue de Paris, va à la Bibliothèque de Rouen ; tu y trouveras toute la Revue de Paris et tu me copieras les vers en question ; c’est le moyen le plus court.

La clef de la petite malle est dans mon armoire aux pipes, au milieu d’autres petites clefs qui sont dans une boîte en carton ; mais l’Amour noir n’est pas dans la petite malle.

Peut-être le cahier relié de B[ouilhet] est-il simplement sur un des rayons de ma bibliothèque-étagère, celle qui est près de mon fauteuil.

Si, à la Bibliothèque, tu ne trouvais pas ladite pièce, tâche de me dire à peu près l’époque où elle a paru, pour me faciliter les recherches.

2o  Dans Aïssé, 2e  acte, envoie-moi, d’après le manuscrit original, les deux vers ayant cette rime :

robe du matin
roquentin


parce que, dans ta copie, il y a un vers faux.

J’ai donné le manuscrit du volume de vers à imprimer samedi dernier. Il aura pour titre : Dernières chansons et, en sous-titre, Poésies posthumes. Nous n’avons trouvé rien de mieux.

3o  Je crois qu’il serait bon de mettre, en tête, un portrait (comme celui de Baudelaire). Donc envoie-moi la grande photographie, afin qu’on en fasse graver une réduction.