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CORRESPONDANCE

Pour Guérard, à qui j’ai envoyé un exemplaire du volume et ma brochure, il n’a pas daigné me faire savoir s’il les avait reçus..

Les amis de Bouilhet sont admirables de dévouement et exquis comme bonnes manières. J’en excepte Rohant.

Autre histoire. Il y a un semblant de revif pour la Féerie. Lévy me conseille d’attendre la reconstruction très prochaine de la Porte Saint-Martin. D’autre part j’ai de forts appuis du côté de Boulet.

Je ne compte sur rien, mais il ne faut pas s’endormir !… Ah ! si j’avais quelqu’un pour m’aider !!!…

Lapierre doit venir à Paris dans une quinzaine de jours ; donne-lui le manuscrit que tu détiens.

Si tu viens avant lui, apporte-le.

Embrasse ta mère pour moi.

Ton.


1261. À GEORGE SAND.
[Paris] Dimanche [21 janvier 1872].

Enfin, j’ai un moment de tranquillité, et je puis vous écrire. Mais j’ai tant de choses à vous dégoiser que je ne m’y reconnais plus. 1o  Votre petite lettre du 4 janvier, qui m’est arrivée le matin même de la première d’Aïssé[1], m’a touché jusqu’aux larmes, chère maître bien-aimé. Il n’y a que vous pour avoir de cas délicatesses.

  1. 6 janvier 1872.