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CORRESPONDANCE

seriez bien aimable de venir un de ces matins chez votre.

Il me semble que nous avons pas mal de choses à nous dire.

Lemerre me demande à publier le procès à la suite de son second volume ; je lui ai écrit de venir me trouver et je l’engagerai à ne pas insérer cet appendice.


1424. À SA NIÈCE CAROLINE.
Paris, jeudi soir, 10 heures, 11 décembre 1873.
Mon Loulou,

Tantôt, à 5 heures, je t’ai expédié un télégramme te disant que la lecture du Candidat avait parfaitement réussi. Ce serait gentil de recevoir, avant de me coucher, la réponse à mon télégramme ! Vais-je l’avoir ?

D’abord et avant d’entrer dans les détails de ma vie dramatique, causons de toi ou plutôt de vous. On m’a renvoyé hier, de Croisset, ta lettre du 6. Je vois que les voyages te font du bien « sous tous les rapports », et je me réjouis de savoir qu’Ernest est content de ses affaires. J’ai oublié de vous dire que Tavernier avait dit à Laporte qu’il l’estimait beaucoup et le regardait comme un homme « très sérieux ». Je peux te donner des nouvelles de Putzel. La jolie petite bête va très bien, et je compte, dimanche pro-