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Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 7.djvu/12

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CORRESPONDANCE

Mulot est chargé par moi de convoquer tous les membres de la commission pour le 2 février, à sept heures du soir, chez Desbois. Il me semble qu’en dix jours ces Messieurs ont le temps de se préparer à ce sacrifice ! Je tiens expressément à ce que Caudron et M. Deschamps soient présents, ainsi que d’Osmoy et R. Duval. C’est pourquoi j’ai choisi un dimanche.

Quant à Lévy, il m’a donné une jouissance, car je sais pertinemment qu’il est très vexé et humilié par ma conduite.

Je lui ai payé lundi 2.100 francs, car il me doit rendre 500 francs (pour Aïssé) sur les 2.600 versés par Commanville.

Nous nous occupons maintenant de racheter Melaenis (ou bien de nous faire acheter Dernières Chansons), afin de pouvoir faire une édition complète. C’est très long et embrouillé à t’expliquer. Voilà trois fois que Commanville confère avec lui et il n’est pas près d’avoir fini.

Impossible de rien tirer du Vaudeville, bien entendu.

Bouilhet n’a pas eu tort de mourir ! De nos deux rôles, il a pris le meilleur !

À toi, ton.

D’Osmoy ne vient pas aux rendez-vous, ne répond pas aux lettres, etc.