joué au mois de septembre. Tout ce que je sais, c’est que je l’ai porté à ce théâtre, en passant par Paris, et que le directeur devait me donner la réponse à mon retour. Il est probable qu’il aura lu la pièce immédiatement et que, lui convenant, il l’aura fait annoncer. Mais s’il la donne comme pièce d’ouverture, je serai obligé de rester tout le mois d’août à Paris, ce qui me contrarierait. Un peu de patience : dans une quinzaine j’en aurai le cœur net. Vous n’allez pas, j’imagine, rester longtemps rue de Clichy ? N’importe ! il faut qu’Ernest se fasse ausculter et consulte quelqu’un pour sa gorge.
Adieu, pauvre Caro. Encore un bon baiser de
Ta pauvre vieille Nounou.
Avez-vous vu Renan ? Comme je voudrais lui faire une visite dans une quinzaine, quand je serai de retour à Paris, je désirerais savoir au préalable ce qu’il a résolu, relativement à notre affaire. Cette incertitude me gêne beaucoup vis-à-vis de lui. En tout cas, reprenez la collection des articles sur Saint Antoine ; je tiens beaucoup à cet amas de bêtises. Mais si Renan devait faire très prochainement son article ou lettre, laissez-lui la liasse (ou chiasse).