Voici la chose : Renan, me croyant à Paris (d’après ma carte de visite déposée à sa porte), me donne rendez-vous pour jeudi prochain. À partir de deux heures, il sera chez lui. Donc, mon bon, transportez-vous z’y, s. v. p.
Comment s’est passée la lecture de Zola[1] ? A-t-on commencé les répétitions ? est-il content ?
Je travaille fortement et vous embrasse tretous.
Votre.
Votre lettre du 12 m’est arrivée à Paris comme j’en partais, étant venu dans la nouvelle Athènes pour cabotiner ; nous recauserons de cela tout à l’heure.
Comme vous êtes triste, mon cher ami ! Votre découragement m’afflige. Vous regardez trop au fond des choses. Quand on réfléchit un peu sérieusement, on est tenté de se casser la gueule. C’est pourquoi il faut agir. Le livre qu’on lit a beau être bête, il importe de le finir. Celui qu’on
- ↑ La pièce de Zola, les Héritiers Rabourdin fut représentée sans succès au théâtre de Cluny, le 3 novembre 1874.