Voilà deux fois que Renan me demande pourquoi vous n’êtes pas venu lui apporter son article. Après lui avoir témoigné beaucoup d’impatience pour qu’il nous en fasse un, nous semblons maintenant n’en plus vouloir, puisque nous n’en usons pas.
Je serais désolé de le contrarier, même légèrement.
Allez donc chez lui et faites paraître la chose ; ou donnez-lui une raison quelconque pour excuser ce retard.
Je reste sur ma table à travailler comme plusieurs bœufs.
Mes tendresses à vos deux amours et à leur mère, s. v. p. — à vous.
J’ai vu hier Renan, auquel j’ai parlé de notre idée, relativement à la fin de sa lettre.
Il m’a dit qu’il ne vous avait pas encore vu, ce qui m’a étonné. Je croyais la chose faite. Pourquoi ne l’est-elle pas ? Problème.