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CORRESPONDANCE

1375. À GEORGES CHARPENTIER.
Croisset, près Rouen, 17 juin [1873].
Mon cher Éditeur,

Je vous attends vendredi prochain.

En partant de Paris par l’express du matin (8 heures), vous serez à Rouen à 10 heures et demie. Là, vous prendrez à la gare une citadine, en lui disant de vous mener à Croisset, chez M. Gustave Flaubert, et à 12 heures vous serez chez le susdit qui, immédiatement, vous fera déjeuner.

Il me paraît impossible que nous puissions expédier notre besogne dans l’après-midi. Donc, vous resterez à coucher et vous ne repartirez que le lendemain. Voilà qui est bien convenu.

J’ai un scrupule à vous soumettre, mais nous en causerons.

Présentez, je vous prie, mes hommages à Mme Charpentier et croyez-moi tout à vous.

Si quelquefois vous ne pouviez venir, prévenez-moi par un mot ; mais je compte sur vous.  


1376. À SA NIÈCE CAROLINE.
Croisset, mercredi, 1 heure. [18 juin 1873].
Mon Loulou,

Jusqu’à présent, tu ne m’as pas l’air de t’amuser beaucoup dans ton voyage. Et j’aime à croire que