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DE GUSTAVE FLAUBERT.

1591. AU DOCTEUR PENNETIER.
[Croisset, juillet 1876].
Mon cher Ami,

Serez-vous à Rouen samedi prochain, tout l’après-midi, vers trois ou quatre heures ? Et où vous trouverai-je ?

J’aurais besoin de voir des perroquets et d’avoir sur eux le plus de détails possible, de connaître un peu leurs maladies et leurs mœurs.

Un petit mot de réponse, n’est-ce pas ? Et tout à vous.


1592. À SA NIÈCE CAROLINE.
[Croisset], vendredi, 6 heures [14 juillet 1876].
Mon pauvre Chat,

Comme je suis content pour toi que la bonne Flavie soit maintenant tout près de ta personne ! Vous allez avoir des heures d’épanchement qui vous seront douces.

J’ai gardé un souvenir très vague de Chinon. D’après ce que tu m’en dis, c’est un pays en sucre. Tu as bien fait de défendre le grand scheik, le patriarche de la littérature française depuis trois cents ans, l’incomparable bonhomme ayant nom Rabelais. Ah ! Les bourgeois ! — y compris les bourgeoises !

Leur bêtise va parfois jusqu’à l’homicide. Hier