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DE GUSTAVE FLAUBERT.

c’est une attention ! Et de plus, un bon paquet de tabac, autre douceur. Donc double remerciement. À 6 heures et demie je vais voir arriver ce bon Valère. Julie me charge de te souhaiter la bonne année.

Tu devrais bien prendre du papier plus grand.

Adieu. Je vous embrasse tous les deux et toi cent fois, ma pauvre chère fille.

Ta vieille nounou.

1632. À EDMOND DE GONCOURT.
[Croisset], dimanche, 31 décembre 1876.
Mon bon cher Vieux,

Que 1877 vous soit léger ! Et, entre souhaits, que la Fille Élisa vous apporte beaucoup de gaieté ! Puissiez-vous être le […] de la Fortune !

Tourgueneff aussi a perdu de notables sommes. Les compagnons me paraissent étrillés par le sort. Pauvres nous !

L’idée que vous auriez pu quitter votre jolie maison d’Auteuil m’a fait trembler, car, à nos âges, les habitudes sont tyranniques ; on crève quand on en change. Comment allez-vous faire durant cette année, puisque vos revenus sont en suspens ? Vous et moi, nous sommes si incapables de gagner notre vie ! C’est une preuve de nature aristocratique. Mais ce n’est pas gai tous les jours.

Quant à mes affaires, elles ne se remettent pas,