un mutisme absolu. Pas de vent ! Pas une étoile ! Ma lampe brûle et je n’entends, de temps à autre, que le craquement de mon feu. Je suis très rouge, un peu oppressé et j’ai soif. Voilà.
La chaufferette m’est arrivée. Quel monument ! Elle a causé la stupéfaction de mes gens. M. Senart va la vernir, et je ferai « des embarras » avec !!! Tu seras bien gentille de m’écrire souvent et longuement si cela se peut. Donne-moi, non seulement des nouvelles sur vos santés, mais encore des affaires !
Adieu, mes chers enfants.
Ton vieil oncle t’embrasse tendrement.
Le 12 du mois prochain il aura 52 ans. Pense à lui.
Reçois d’abord mille remerciements pour ta lettre de Hambourg et pour le télégramme de Malmoë. De plus, Daviron m’a envoyé, ce matin, votre adresse à Stockholm. Jusqu’à présent le voyage m’a l’air de te faire du bien ! J’attends, bien entendu, une très longue lettre pour me confirmer les bonnes nouvelles et me donner une masse de détails, surtout. Je ne suppose pas que tu aies grand’chose à faire, à moins que « la Société » ne prenne tous tes loisirs. Enfin, pense