Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 8.djvu/120

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
114
CORRESPONDANCE

m’aviez parlé d’une Table générale. Elle me serait maintenant bien utile.

A-t-il écrit quelque chose sur Madame Cottin ? Où cela se trouve-t-il ? J’aurais besoin de parcourir la liste de tous ses articles sur les romans !

Répondez-moi le plus promptement possible, vous serez bien gentil. Tout à vous.


1731. À ÉMILE ZOLA.
[Paris, avril 1878.]
Mon Bon,

Lundi soir, j’avais fini le volume[1].

Il ne dépare pas la collection, soyez sans crainte, et je ne comprends pas vos doutes sur sa valeur.

Mais je n’en conseillerais pas la lecture à ma fille, si j’étais mère !!! Malgré mon grand âge, ce roman m’a troublé et excité. On a envie d’Hélène d’une façon démesurée et on comprend très bien votre docteur.

La double scène du rendez-vous est sublime. Je maintiens le mot. Le caractère de la petite fille est très vrai, très neuf. Son enterrement merveilleux. Le récit m’a entraîné, j’ai lu tout d’une seule haleine.

Maintenant voici mes réserves : trop de descriptions de Paris, et Zéphyrin n’est pas bien amusant. Comme personnages secondaires, le meilleur, selon moi, c’est Matignon. Sa tête, quand

  1. Une page d’amour.