Vous n’êtes pas près de me voir parce que je ne pense pas aller à Paris, et comme il faut faire contre mauvaise fortune bon cœur, je pioche mon affreux roman, en désespéré.
Et j’approuve absolument la conduite de Zola. Je ne partage pas ses doctrines ; mais ses critiques me semblent parfaitement justes et même modérées.
Mais à force d’hypocrisie on est devenu idiot. Tant pis pour les imbéciles qui se fâchent.
J’oubliais un souhait de bonne année pour votre époux ; le voici :
Je lui souhaite de ne plus manquer à sa parole, et de ne plus préférer à ma littérature celle de Sarah Bernhardt. Voilà tout.
Et pour me venger de lui, je me permets d’embrasser Mme Marguerite Charpentier une fois de plus.
Je suis bien content de votre nomination[1] (à laquelle, du reste, je n’ai pas nui). Vous voilà casé, et débarrassé des soucis matériels. Que n’en puis-je dire, pour moi, de même !
Donnez-moi quelquefois de vos nouvelles. J’espère vous voir à Paris quand vous y viendrez,
- ↑ Jules Troubat venait d’être nommé bibliothécaire au château de Compiègne.