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DE GUSTAVE FLAUBERT.

1799. À JULES TROUBAT.
Croisset, 2 février 1879.
Mon cher Ami,

Je ne sais si l’on a répondu à votre bonne lettre ; en tout cas, en voilà une autre. Ma fracture n’offre maintenant aucun danger, mais je ne pourrai marcher avant deux mois ; ce qui remet mon voyage de Paris vers le milieu d’avril. Je compte y rester jusqu’à la fin de mai.

Pour le livre que je fais, je suis obligé d’avoir recours à des notes anciennement prises sur Port-Royal. Les indications de passages à consulter ne concordent pas avec l’édition que je possède, celle de Hachette, in-12. Il faut donc que je les aie prises dans la première édition.

Tirez-moi d’embarras, c’est-à-dire dites-moi où trouver dans l’édition les indications suivantes :

1o Mauvais goût de saint François de Sales, tome I, p. 239 ;

2o Songe de M. Lemaître qui l’engage à cultiver les plantes potagères du couvent, tome I, p. 500 ;

3o La chasse n’est qu’un symbole, tome II, p. 9 ;

4o Mot de Mme de Sévigné sur la Bible de Royaumont, tome II, p. 241.

5o Mot de M. Duguet : « Ce qui est singulier me fait un peu de peine ».

Mes bons souvenirs à Mme Troubat et une cordiale poignée de main de la part de votre G. F.[1].


  1. La signature seule est de Flaubert ; la lettre a été écrite par Laporte.