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DE GUSTAVE FLAUBERT.

parole d’honneur, j’en suffoque de colère ! Et les cassures japonaises en bas des draperies ; Pourquoi le Japon ? Mais le chic ! le chic ! Charpentier se pâme là devant, je suis sûr !

À vous, chère confrère, mes meilleures tendresses.

Si vous pouviez me trouver moyen de vous relire sans illustrations, j’aurais plus de liberté d’esprit, mais j’en ai l’intellect perturbé.


1908. À SA NIÈCE CAROLINE.
Croisset, nuit de dimanche [23-24 novembre 1879].
Mon Loulou,

Je suis désolé de la mort du général[1]. Dis-le bien à Flavie et embrasse-la pour moi. Penses-tu qu’une lettre de moi lui ferait plaisir ? Mais je suis si las d’écrire ! D’autre part, il me semble que je lui dois cette marque d’affection.

Tant mieux, chère Caro, que tu sois contente de ton éventail ! La perspective de pouvoir gagner quelque argent avec tes talents doit te donner du courage. Maintenant trouve un atelier, et aux grandes œuvres ! Qu’est-ce que Bonnat pense des toiles faites pendant l’été ? Quant à Charpentier, je ne vois aucun moyen d’en avoir, maintenant, le cœur net. Attendons ! et puis après tout, bonsoir ! Pourvu qu’on ne me parle pas d’argent, je suis content, et en demander, même quand j’en

  1. Le général Ferdinand Vasse, frère de Flavie.