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DE GUSTAVE FLAUBERT.

désire les publier dans la correspondance de sa mère.

Quoi encore ? Je corrige le volume des poésies complètes de Bouilhet pour Lemerre.

J’ai lu Nana, que je trouve malgré tout un beau livre, canaille, si l’on veut, mais vrai, et fort, très fort. La fin est épique.

La Vie moderne publie la féerie d’une façon stupide. Quels dessins !


1960. À GEORGES CHARPENTIER.
[Croisset], jeudi, 26 février [1880].

Merci pour le livre sur la pédagogie, mon cher ami. Mais j’attends toujours autre chose !?

Excusez-moi près de M. Aicard. Je suis accablé de lectures et de travail, et si je veux que mon bouquin paraisse en 1881, je ne dois pas employer trois minutes à autre chose. Je lirai ses vers plus tard[1] ; mais les forces humaines ont des limites. Mes yeux n’en peuvent plus.

Tous les dimanches, la Vie Moderne me donne un accès de rage (sic !) on ne peut rien imaginer de plus inepte que ces illustrations. Consultez là-dessus la voix publique !

Je n’en demandais pas, mon Dieu ! Un dessin (le décor seulement) pour chaque tableau suffisait. Cette parodie du texte m’exaspère.

Aucune de ces stupidités ne pourra entrer dans

  1. Miette et Noré.