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CORRESPONDANCE

Toudouze l’ont en vain implorée. Voilà les premiers noms qui me reviennent, mais la liste de ceux-là est longue. 2o  Ces procédés de grand homme, cette manière de recommander un livre au public, ce genre Dumas enfin, m’exaspère, me dégoûte. 3o  La chose est parfaitement inutile et ne fait pas vendre un exemplaire de plus, le bon lecteur sachant parfaitement à quoi s’en tenir sur ces actes de complaisance qui, d’avance, déprécient le livre ; car l’éditeur a l’air d’en douter puisqu’il a recours à un étranger pour en faire l’éloge. Charpentier se passera parfaitement de ce vieux truc, soyez-en sûre.

Ai-je mon pardon ? Maintenant que je vous ai traitée en homme, je vous baise les mains comme il sied à la belle dame que vous êtes.

Votre rustique mais dévoué confrère.


1701. À SA NIÈCE CAROLINE.
[Paris], mardi, 11 heures [11 septembre 1877].
Mon Loulou,

[.....] Mlle Caroline Espinasse (surnommée Coco) m’a bien chargé de te dire que : elle comptait te voir quand tu repasserais en chemin de fer. Une station (je ne sais pas laquelle) est tout près de sa maison. Elle veut venir pour te dire bonjour. Voici son adresse : Château de Ruat, le Teich (Gironde). C’est voisin d’Arcachon. [.....]

Si tu reviens seule À Croisset, la rentrée ne