Page:Flaubert - Bouvard et Pécuchet, éd. Conard, 1910.djvu/394

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redingote bleue, un gilet de nankin, des souliers de castor ; et ils étaient fort émus quand ils traversèrent le village et arrivèrent à l’Hôtel de la Croix d’or..................................................

Ici s’arrête le manuscrit de Gustave Flaubert.

Nous publions un extrait du plan, trouvé dans ses papiers, et qui indique la conclusion de l’ouvrage.

Conférence.

L’auberge de la Croix d’or, — deux galeries de bois latérales au premier avec balcon saillant, — corps de logis au fond, — café au rez-de-chaussée, salle à manger, billard, les portes et les fenêtres sont ouvertes.

Foule : notables, gens du peuple.

Bouvard : « Il s’agit d’abord de démontrer l’utilité de notre projet, nos études nous donnent le droit de parler. »

Discours de Pécuchet, pédantesque.

Sottises du gouvernement et de l’administration, — trop d’impôts, deux économies à faire : suppression du budget des cultes et de celui de l’armée.

On l’accuse d’impiété.

« Au contraire ; mais il faut une rénovation religieuse. »

Foureau survient et veut dissoudre l’assemblée.

Bouvard fait rire aux dépens du maire en rappelant ses primes imbéciles pour les hiboux. — Objection.