tocrates. Pour en finir, il fallait recommencer ! Puis, il s’informa de Regimbart et de quelques autres, aussi fameux, tels que Masselin, Sanson, Lecornu, Maréchal, et un certain Deslauriers, compromis dans l’affaire des carabines interceptées dernièrement à Troyes.
Tout cela était nouveau pour Frédéric. Compain n’en savait pas davantage. Il le quitta, en disant :
— « À bientôt, n’est-ce pas, car vous en êtes ? »
— « De quoi ? »
— « De la tête de veau »
— « Quelle tête de veau ? »
— « Ah ! farceur ! » reprit Compain, en lui donnant une tape sur le ventre.
Et les deux terroristes s’enfoncèrent dans un café.
Dix minutes après, Frédéric ne songeait plus à Deslauriers. Il était sur le trottoir de la rue Paradis, devant une maison ; et il regardait au second étage, derrière des rideaux, la lueur d’une lampe.
Enfin, il monta l’escalier.
— « Arnoux y est-il ? »
La femme de chambre répondit :
— « Non ! mais entrez tout de même. »
Et, ouvrant brusquement une porte :
— « Madame, c’est M. Moreau ! »
Elle se leva plus pâle que sa collerette. Elle tremblait.
— « Qui me vaut l’honneur… d’une visite… aussi imprévue ? »
— « Rien ! Le plaisir de revoir d’anciens amis ! »
Et, tout en s’asseyant :
— « Comment va ce bon Arnoux ? »
— « Parfaitement ! Il est sorti. »
— « Ah ! je comprends ! toujours ses vieilles habitudes du soir ; un peu de distraction ! »
— « Pourquoi pas ? Après une journée de calculs, la tête a besoin de se reposer ! »
Elle vanta même son mari, comme travailleur. Cet