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première version
LE DIABLE
Non !
ZOROASTRE, en sursaut.
Ah ! c’est toi, Arihmane !
LE DIABLE
Oui ! c’est moi ! L’ouragan a soufflé sur ton feu, ô Zoroastre ! et tes mages décoiffés y chauffent leurs pieds nus, en crachant dans les cendres.
La Mort allonge un coup de fouet au Ferver qui s’enfuit à tire-d’ailes, en poussant des cris, comme une caille blessée.
ZOROASTRE s’en va la tête basse, à pas saccadés, et en
marmottant :
C’était beau, pourtant ! J’avais séparé Dieu en deux parties distinctes : le Bien était d’un côté, le Mal de l’autre.
LE DIABLE
Assez ! va-t’en !
ZOROASTRE
J’avais cerclé la vie dans un ordre sacerdotal : tout se superposait.