En séance !
En séance !
Messieurs ! nous avons à discuter les mérites de nos deux candidats pour les élections de dimanche. Aujourd’hui, vous vous occuperez de l’honorable M. Rousselin, et demain soir, de l’honorable M. Gruchet. La séance est ouverte. Rousselin en habit noir, sort d’une petite porte derrière le président, fait des salutations, et reste debout au milieu de l’estrade.
Je demande que le candidat nous parle des chemins de fer.
Si on avait dit du temps de Charlemagne ou même de Louis XIV, qu’un jour viendrait, où, en trois heures, il serait possible d’aller…
Ce n’est pas ça ! Êtes-vous d’avis qu’on donne une allocation au chemin de fer qui doit passer par Saint-Mathieu, ou bien à un autre qui couperait Bonneval — idée cent fois meilleure ?
Saint-Mathieu est plus à l’avantage des habi-