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Page:Flaubert - Le Candidat.djvu/56

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Hombourg.

Monsieur Rousselin, il m’est arrivé dernièrement une paire d’alezans, qui seraient des bijoux à votre calèche ! Voulez-vous les voir ?

Rousselin.

Oui, un de ces jours !

Voinchet.

Je vous donnerai une petite note, vous savez, sur le tracé du nouveau chemin de fer, de façon à ce que, prenant mon terrain par le milieu…

Rousselin.

Très-bien !

Beaumesnil.

Je vous amènerai mon fils ; et vous conviendrez qu’il serait déplorable de laisser un pareil enfant sans éducation.

Rousselin.

À la rentrée des clauses, soyez sûr !…

Heurtelot.

Voilà un homme celui-là ! Vive Rousselin !

Tous.

Vive Rousselin ! (Tous les électeurs sortent.)