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Page:Flaubert - Le Candidat.djvu/68

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Julien.

Pourquoi cela ? Je ne vois pas de mal à en dire.

Gruchet.

Avec de l’imagination, on en trouve.

Julien.

Je ne suis pas fait pour ce métier !

Gruchet.

Écoutez donc ! Vous êtes venu à moi le premier m’offrir vos services, et sachant que j’étais l’ami de Rousselin, vous m’avez prié, — c’est le mot, — de vous introduire chez lui.

Julien.

À peine y suis-je que vous m’en arrachez !

Gruchet.

Ce n’est pas ma faute si les choses ont pris, tout à coup, une autre direction.

Julien.

Est-ce la mienne ?

Gruchet.

Mais comme il était bien convenu entre nous deux que vous entameriez une polémique contre la société des Tourbières de Grumesnil-les-Arbois, président le comte de Bouvigny, en démontrant l’incapacité financière du dit sieur, — une affaire superbe dont ce gredin de Dodart m’a exclu !…