Que celui qui fut l’ennemi de Flaubert se lève et se nomme !
C’est par l’éloge de l’homme que je veux commencer ; l’éloge de l’écrivain viendra après.
Personne n’eut plus que lui la chaleur du cœur et la noblesse de l’esprit, le dévouement à l’amitié, la foi dans tous les beaux sentiments.
Nul, parmi les vivants, si ce n’est Victor Hugo, n’a jeté sur son siècle un éclat si grand ; nul surtout n’a sculpté en des mots plus marmoréens de plus impérissables images et fait surgir du papier blanc des apparitions plus éblouissantes.
OPINION
DE LA CRITIQUE ACTUELLE.
Nous plaçons en tête de ce chapitre un extrait de l’étude qu’écrivit Maupassant pour l’édition des œuvres de Flaubert, publiées par Quantin.
I
… Gustave Flaubert fut le contraire d’un enfant phénomène. Il ne parvint à apprendre à lire qu’avec une extrême difficulté. C’est à peine s’il savait, lorsqu’il entra au lycée, à l’âge de neuf ans.