Page:Flaubert - Notes de voyages, I.djvu/178

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nature : la première à droite, en rouge, à tête d’épervier, coiffée de la boule, tenant la clef et le nilomètre, avec un appendice qui part au-dessus de l’articulation du genou et retombe vers les pieds, espèce de long crochet, plus large à mesure qu’il descend vers la terre ; la deuxième, à gauche, en bleu, avec ce même crochet, portant la clef et le nilomètre, coiffée d’un très long pschent dont les petits carrés sont alternativement rouges et bleus.

À droite, après l’inscription, trois grandes figures, debout : la première, tournée vers le fond, en rouge, calotte noire, uræus, bâton sur lequel il appuie sa main gauche ; la deuxième, en bleu, très long pschent, la clef, il est tourné vers la porte d’entrée ; la troisième, tournée vers le précédent, en rouge, uræus (mutilée).

Sur le mur de gauche, trois grandes figures, rouges : la première, plus près du fond, le regarde ; la deuxième, au milieu, a une tête d’épervier, des bandelettes bleues, et présente un vase sur lequel il y a une clef et deux autres attributs ; la troisième, sa coiffure figure une espèce de lyre et est portée en arrière, sa main droite porte la clef, sa gauche est unie à la droite du précédent et de leurs mains confondues pendent, de chaque côté, comme des jets parallèles.

Le temple est éclairé par le jour de la porte et par les trous du plafond faits par les Arabes qui l’ont habité.

Dans la petite pièce du fond, après le couloir de droite, trou dans l’angle droit. Un large rayon de soleil passait, dans lequel tournoyait de la poussière ; la lumière allait frapper un œil sur-