Page:Flaubert - Notes de voyages, II.djvu/117

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Main gauche appuyée sur la hanche gauche, coude (enlevé) faisant angle. Le voile de sa tête pend du côté droit, lui passe sur la gorge et revient s’appuyer sur l’épaule gauche. Menton légèrement incliné sur la poitrine. Sa main droite, couverte de la draperie, la tend. — Le faune est assis, cuisses velues, jambes de bouc, sur un rocher. Ses sabots vont, comme hauteur, à mi-cuisse de la femme ; sa tête est sur le même niveau que la sienne. Les jambes du faune sont serrées l’une près de l’autre, il voudrait les croiser et ne peut. Cette pose est pleine d’esprit.

dans le theseum.

1o Personnage rustique, à cuisses et jambes de chèvre.

Adossé tout droit, debout, à un petit pilier carré, il est drapé soigneusement, comme pour se garantir du froid, dans un manteau qui lui passe sous la barbe et va faire une courbe sur l’épaule gauche, d’où il retombe ensuite. Dans la main gauche une syrinx. Barbe longue, peu frisée ; oreilles pointues de chèvre, courbées dans le sens du front et confondues avec la chevelure. Pose d’ensemble vivace et gaillarde.

2o Statue d’un vieillard au front très ridé.

Rides symétriques, à courbes très profondes sur le milieu du front. La poitrine naturellement couverte de poils de bête. Il porte sur son épaule gauche un personnage sans autres membres ni tête, qui porte à sa main droite une tête d’homme beaucoup plus grosse que lui et même que n’est celle du personnage principal.