Page:Flaubert - Notes de voyages, II.djvu/122

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ligne médiane, descendent en bandeaux épais, violemment ondés, jusqu’à la hauteur de l’oreille, d’où partent de chaque côté deux amples tire-bouchons, qui passent sur les épaules et tombent jusqu’à la hauteur des seins environ. Sur le derrière de la tête, portion comprise d’une oreille à l’autre, ce sont trois grosses couronnes de cheveux rangées l’une sur l’autre ; la quatrième est écrasée par le coussin carré, chapiteau de colonne qui est sur leur tête et qui supporte l’architrave. De dessous la couronne inférieure partent deux grosses mèches tordues (tortis très lâches et abondants), tombant naturellement en s’amincissant à mesure qu’elles descendent vers le nœud qui les lie ensemble. Les cheveux repartent en s’élargissant en forme (comme ligne extérieure) de catogan. Ils sont libres, frisés naturellement en plus petits tortis, et, vus d’en bas ou plutôt d’en dessous, l’extrémité de chaque petite mèche fait une boucle.

temple de thésée (theseum).

Sa face postérieure regarde la montagne de Daphné et le chemin d’Éleusis ; son fronton (oriental), l’Hymette.

En tournant le dos à l’Hymette, on a un peu à gauche les deux Pnyx ; en deçà, le chemin creux où Cimon, fils de Miltiade, est enterré avec ses chevaux ; et plus près, tout à fait à gauche, l’Acropole.

Sur ce côté gauche du temple, plate-forme avec quelques sièges en marbre, vraies gondoles pour la forme ; un soldat irrégulier, avec son fusil