Page:Flaubert - Notes de voyages, II.djvu/234

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de plus, à chaque bout, deux petites, bouchées du côté de la scène, mais qui se voient encore très bien du côté du postscénium. Le postscénium a cinq grands pas et est donc plus large que le scénium. Il y a sur le scénium deux grandes portes latérales, de même hauteur que la porte du milieu du fond.

Le public entrait par deux grandes portes latérales, voûtées, au-dessus desquelles est une tribune (c’est là le podium), une pour le préteur, une pour les vestales. Cette tribune est ainsi composée : d’abord une plate-forme, large de trois pas, puis des gradins allant en montant Jusqu’au mur.

À quoi servait l’espèce de fossé, entouré d’un double mur et large de deux pieds et demi environ, qui est à l’avant de la scène ? était-ce pour rouler les toiles ou pour mettre les musiciens ? Qu’y avait-il dans la cavea même ?

Les quatre derniers gradins d’en bas sont plus larges et séparés des supérieurs par un mur ; au delà de ce petit mur, gradins et escaliers pour le public, il y a six escaliers. Au bas de chaque escalier des côtés, celui qui longe le mur extérieur au Podium est une cariatide d’homme (terminant l’escalier) qui supporte une tablette sur laquelle sans doute était une statue.

Devant cette cariatide est l’entrée du couloir qui circule derrière le mur séparant les quatre grands gradins ; ce mur est terminé à ses bouts par un sphinx correspondant aux cariatides.

On arrivait de suite aux gradins supérieurs du théâtre par un escalier extérieur compris entre deux murs.