Page:Flaubert - Notes de voyages, II.djvu/238

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ligne de colonnes qui regarde le mur de fond du sanctuaire, et un sur chaque côté.

maison du boulanger.

Le four est exactement comme les nôtres : une cheminée, une voûte au fond de laquelle on enfournait par une ouverture carrée, et en dessous, au niveau du sol, une seconde voûte. Des deux côtés du four (de cette seconde voûte) sont, dans le sol, deux petites cuvettes ou vasques en maçonnerie. Les cônes des meules sont tous creusés par le haut ; pourquoi ?

bains.

Se composent de quatre pièces. On entre, par un corridor voûté, dans la première pièce, qui est un carré long, sorte de galerie voûtée, avec un banc tout autour de la muraille. Au bout de cette pièce s’ouvre, par une porte, le frigidarium, rotonde voûtée coniquement, ne recevant de jour que par en haut ; une vasque ronde, en marbre, occupe toute cette pièce. Autour du mur, quatre niches rondes pratiquées dans le mur. Sur le linteau circulaire, au pied de la voûte qui court en dessus des niches, sont représentés en bas-reliefs des courses de chars (joli mouvement) et des hommes à cheval.

Au fond, en face la porte, au milieu du mur, un bec, en bronze, carré et à ouverture étroite, de façon à laisser échapper l’eau en nappe.