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raît comme une allumette ! — Car, enfin, de toutes ses promesses, qu’ai-je attrapé, moi ? Qu’est-ce que je gagne ? Il se moque de moi, à la fin ! Car, pendant que je suis là, à me morfondre en l’attendant, il fait le joli coco, dans les salons, près les belles dames. — Si je flanquais la table pour soutenir l’attisée ? — Non ! Ça ne durera pas !
Il aperçoit une paire de bottes dans leurs embauchoirs.
Ah ! les bottes !
Il les retire des embauchoirs.
Pourquoi pas ?
Les lançant dans le feu.
Aïe donc ! Et s’il se fâche, tant pis !
Scène II.
DOMINIQUE, PAUL, en habit noir, sans paletot, mouillé, les mains sous les aisselles, avec un peu de neige sur ses vêtements.
Paul.
Que fais-tu là, toi ? Je ne t’avais pas dit de m’attendre ! Va te coucher !
Dominique.
Mais…
Paul, brutalement.
Va-t’en donc ! Va-t’en ! Laisse-moi !
Dominique, à part.
Oh ! oh ! il est bien fier ! — Y aurait-il pas quelque chose de bon, enfin ?