Scène III.
Je ne le trouverai donc jamais, cet infernal château des Gnomes ! et Dominique disparu ! On n’est pas idiot comme ce garçon ! J’ai beau lui prescrire de ne pas me quitter d’une semelle, depuis plus de deux heures il faut que je perde mon temps…
Ah ! Enfin !…
de son maître.
Me voilà donc au terme de toutes mes recherches et de toutes mes fatigues ! Merci, bonne fée, d’avoir soutenu mon cœur à travers des périls où tant d’autres avant moi se sont perdus !
On dirait un éclat de rire venant du château. Cependant toutes ses fenêtres sont fermées… Qu’est-ce encore ? Allons ! c’est bien la peine d’être arrivé jusqu’ici pour m’effrayer, comme une femme, du cri de quelque oiseau ou d’une bête fauve ?… Mais où est donc Dominique ?
J’ai fait plus que mon devoir en le cherchant derrière tous les arbres de cette forêt… M’a-t-il assez ennuyé, du reste, pendant le voyage ! et je suis bon de tant l’aimer, vraiment ! Il sera tombé sans doute dans quelque embûche, où, malgré mes recommandations, sa curiosité ou sa sottise l’aura conduit.