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Page:Flaubert - Théâtre éd. Conard.djvu/368

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THÉÂTRE.

Monsieur des Orbières, derrière elle.

Ah ! je ne promets rien.

Madame de Mérilhac.

Allons donc ! vous vous moquez !



Scène IV

Les Mêmes, Mme DUVERNIER, Paul DUVERNIER, portant sur son bras le châle de sa mère ; AMÉDÉE, au fond, les introduit.
Madame Duvernier, minaudant.

Ah ! comtesse ! quelle délicieuse résidence vous avez là ! Des fleurs, une pelouse, un étang, qui est un lac !… À chaque détour d’allée un site nouveau, jusqu’à la façade de la maison !… Comme on reconnaît aux moindres choses… (À Paul.) Tu pourrais bien, par convenance, renforcer ce que je dis d’agréable. (Haut.) Non ! véritablement tout a un cachet !…

Madame de Mérilhac.

Vous me comblez ! M. des Orbières.) Mme Duvernier, une de mes bonnes amies… Son fils, M. Paul… (À Duvernier.) Permettez-moi de vous présenter notre ministre, M. des Orbières.

Madame Duvernier.

Lui ! le ministre ! Ah ! Monsieur, quel immense honneur pour moi que de me trouver face à face avec un homme… de votre capacité ! Mme de Mérilhac, de manière à être entendue) un génie, et si simple !