Page:Flaugergues - Au bord du Tage, 1841.djvu/100

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— 91— Mais dans mon sein frémit ma pensée imparfaite ; Sur mes lèvres les chants meurent inachevés... Les temps, les temps encor ne sont pas arrivés ; Mais l’avenir me luit. Les chants du grand poète Sont des flots du Cédron au bruit inspirateur, L’ange qui dans les coeurs souffle la poésie, L’ardent charbon dont le seigneur Toucha les lèvres d’Isaïe !