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Page:Flaugergues - Au bord du Tage, 1841.djvu/209

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Comme un ciel orageux.
Sur ma joue inondée,
Mes pleurs, brûlante ondée,
Coulaient impétueux.

Solitaire colombe,
Je palpitais d’effroi.
J’allais dire à la tombe
Je n’espère qu’en toi !…

Mais ma pensée impie
Sur ma bouche expira,
Car une voix bénie
Dans mon cœur pénétra :
« Toi qui gémis, espère !
« Pleure aux pieds du Sauveur ;
« Une larme sincère
" Fléchira sa rigueur.