Page:Flaugergues - Au bord du Tage, 1841.djvu/97

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Ce lin si pur, ces festons de verdure, Ces tissus d’or que l’aiguille a fleuris ! Doux nom de la reine des anges, Flotte dans l’air mélodieux ! Hymnes d’amour et de louanges , Comme un parfum montez aux cieux. Dieu te complaît et le ciel te révère, L’ange soutient ton trône de candeur, Mais tu chéris les enfans de la terre, O Vierge auguste , ô mère du sauveur ! L’encens du coeur, reine des anges, Te plaît comme un don précieux ! Hymnes d’amour et de louanges, Comme un parfum montez aux cieux. Suspends ta course en ce lieu solitaire, Suspends ta course, ô pieux pèlerin ; Courbe ton front et prends l’humble rosaire ; Que saintement il glisse dans ta main !