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Page:Fleischmann - Le Rival de Sherlock Holmes.djvu/104

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gnîmes la salle du palais de justice où ouvrait la porte du constable.

— Ce qu’il me reste à faire, dit Hopkins, ne mérite guère votre temps, Sanfield. Si le cœur vous en dit, allez fumer un cigare et revenez ici dans une heure. Il y aura certainement du nouveau.

Il disparut derrière une porte basse.

Je descendis me promener sous les ormes d’une belle avenue bordant le palais, en fumant un havane sec, maîtrisant mon impatience. Je guettais les minutes, les quarts d’heure. La demie sonna. Je recommençai ma promenade à petits pas. À l’heure dite je me trouvais devant le cabinet du constable. Un huissier de service m’introduisit. Le juge n’était pas seul avec Hopkins. Devant le bureau étaient debout un vieillard et une femme fort âgée qui, au moment de mon entrée, étaient penchés sur un objet dont leur position me cacha la vue. J’entendis la voix du constable demander :

— Alors vous la reconnaissez formellement ?

— Oui, dit le vieillard.

— Je le jure, dit la femme.

— Vous êtes assurés de ne vous tromper en aucune manière ? De ne pas être victimes d’une ressemblance ?