Aller au contenu

Page:Fleischmann - Le Rival de Sherlock Holmes.djvu/109

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

avec un fin sourire Hopkins en serrant les mains du constable.

En regagnant notre hôtel, mon ami me prenant par le bras me dit :

— Sanfield, connaissez-vous la locution française ?

— Laquelle Hopkins ?

« Courbe la tête, fier Sicambre, brûle ce que tu as adoré, adore ce que tu as brûlé ? »

— En vérité, je la connais.

— Ne trouvez-vous pas à ce constable une tête propre à figurer un fier Sicambre ?

— Hopkins, dis-je, vous avez autant d’esprit que de génie !

— Mais non, mais non, sympathique ami, fut sa réponse, vous exagérez. Je suis moins qu’un homme de génie.

— Vous êtes le meilleur des amis !

— Voilà l’éloge qui me plaît le plus !

Le malheureux Joë Braddford est mort, il y a quelques années, dans un asile d’aliénés aux environs d’Atlanta où il avait été interné après la clôture de l’enquête si ingénieusement menée par William Hopkins, le digne rival de Sherlock Holmès.