Page:Fleischmann - Le Rival de Sherlock Holmes.djvu/49

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Hopkins secoua la tête.

— Non, dit-il, ce n’est pas cela. Ce n’est pas la Compagnie des mines américaines et mexicaines qui veut empêcher l’achat des mines des sept provinces par le Standard Trust. Il s’y prendrait autrement.

— Et comment cela ?

— En les achetant, parbleu !

— En les achetant ? Qu’est-ce à dire ?

— Oui, si la Compagnie des mines américaines et mexicaines désirait empêcher le trust des mines convoitées par le Standard Trust, elle se hâterait de les acquérir avant que celui-ci ait commencé son opération. Le tour serait joué et les mines seraient à la Compagnie le jour où le Trust voudrait les avoir. Alors, il verrait que là où il n’y a rien, le roi perd ses droits, ce roi fut-il celui de l’or ou des bœufs.

— Mais si la Compagnie ne veut pas de ces mines ?

— Alors pourquoi veut-elle en empêcher l’achat par le Trust ?

— Si elle voulait retarder cet achat ?

— On ne retarde pas une bonne affaire.

— Si elle n’a pas le capital disponible ?

À cette question Hopkins ne répondit pas immédiatement.

Nous étions arrivés devant un bar.