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Tout ceci, aventure et détails, est contesté, rejeté, nié en bloc par M. Frédéric Masson, du moins à la date d’avril 1900[1]. Camerata n’a pas été à Vienne en 1830, et de ce fait tout ce qu’on peut conter de son aventure appartient au domaine de la légende. Et celle-ci juge des autres.
Pourquoi ? D’abord à cause de Prokesch, ce Prokesch « si romantique, si médiocrement précis[2] ». Prokesch, au contraire, semblait apporter dans cette affaire des détails singulièrement précis, des dates surtout, qui, contrôlées, pouvaient attester de son erreur ou de la vérité de ses assertions.