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II

« Il aimait à fréquenter la société de Vienne », écrit-on au Temps, peu après la mort du duc[1]. Qu’est-ce donc cette société ? Quelles garanties de moralité offre-t-elle au jeune homme qui se trouve mis en contact avec elle sans préparation aucune, au sortir d’une éducation dogmatique, étroite et sans plaisirs ? Faut-il juger la noblesse et la haute société, sur ce que dit M. de Montbel du populaire ? « Nul peuple, écrit-il, ne pousse plus loin le goût des spectacles, des jeux, des fêtes, des amusements ; nul ne s’y livre avec une satisfaction

  1. Lettre d’un abonné au journal Le Temps ; Vienne, 23 juillet 1832. — Bibliothèque nationale, Cabinet des manuscrits, fonds français, n° 12762, folio 139. — Souvenirs et Mémoires, recueil mensuel de documents autobiographiques, souvenirs, mémoires, correspondances ; Paris, 1899, in-8°, tome II, p. 328.